Lorsqu’on parle d’actualisation, une objection revient souvent :
« Oui mais moi, je n’ai pas eu le taux moyen ! J’ai eu un taux plus bas (ou plus haut) … donc le calcul est faux »
C’est une remarque légitime. Chaque emprunteur obtient en effet un taux personnalisé selon son profil, son apport ou sa relation bancaire. Mais la bonne nouvelle, c’est que cela n’empêche absolument pas d’actualiser les estimations correctement à partir des taux moyens.
Prenons un exemple simple :
La différence est normale : tout le monde ne paie pas exactement la moyenne.
Quand on actualise, ce qui nous intéresse n’est pas de connaitre le taux exact obtenu par chaque emprunteur, mais de mesurer l’évolution des taux d’intérêt dans le temps.
Reprenons notre exemple :
Dans les deux cas, l’écart est le même : +0.74 points.
Que l’on parte du taux moyen ou du taux réel, le raisonnement aboutit au même résultat. Ce qui change la capacité d’achat, c’est la variation des taux, pas leur valeur absolue.
En pratique, cela veut dire que si vous aviez un meilleur taux que la moyenne à l’époque, vous conservez le même avantage relatif aujourd’hui. Et inversement, si vous aviez un taux plus élevé, vous conservez le même décalage. Dans les deux cas, l’actualisation reflète la réalité économique.
Dans les deux cas, l’actualisation reflète fidèlement la réalité économique :
Et cela reste vrai, que l’on parte du taux moyen ou du taux exact.
En clair : utiliser les taux moyens, ce n’est pas une approximation, c’est une méthode professionnelle qui reflète l’évolution réelle du marché.
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Non, car ce qui compte, ce n’est pas votre taux exact mais la variation des taux moyens entre deux périodes.
Parce qu’ils ne sont pas accessibles (secret bancaire, RGPD) et qu’ils ne permettent pas de comparer les transactions de manière homogène. Les taux moyens reflètent fidèlement l’évolution du marché.