Lorsqu’on parle d’immobilier, les gros chiffres impressionnent : taux qui passent de 1 % à 4 %, capacité d’emprunt qui dégringole, marché qui ralentit…
Mais ce qu’on oublie souvent, c’est qu’une variation apparemment minime, par exemple +0,1 % sur le taux d’intérêt, peut déjà avoir un impact concret sur la capacité d’achat d’un ménage.
Pour un emprunt immobilier de 200 000 € à un taux de 3 % sur 25 ans, la mensualité est d’environ 948 €.
Si le taux augmente à 3,1 %, pour la même mensualité, l’emprunt possible descend à 197 735 €.
👉 Résultat : avec seulement 0,1 % de plus sur le taux, la capacité d’emprunt baisse déjà de 1,13 %.
👉 Résultat : acheteurs et vendeurs ne se rencontrent plus. Les acheteurs trouvent les biens « trop chers » par rapport à leur capacité réelle, et les vendeurs refusent de baisser.
Si ce décalage persiste, il existe un risque que le marché se grippe : moins de transactions, délais de vente plus longs, et une incertitude généralisée qui accentue l’attentisme.
Chez PRAGMA VALUE, nous actualisons toutes les ventes passées en tenant compte de l’évolution réelle des taux d’intérêt. Ainsi, même les petites variations de 0,01 % sont intégrées dans nos calculs.